Aussi, appelé Lévrier russe, le barzoï est un chien de race majestueux et raffiné. Autrefois, il était connu pour ses talents d’ancien chasseur, tandis qu’aujourd’hui c’est un compagnon calme, doux et très attaché à sa famille.
Dans cet article de blog Companimo découvrez ces origines, son caractère, ses besoins…
Histoire et origine du Barzoï
Son histoire est très ancienne, la race a été développé en Russie pour la chasse à vue. Le chien était utilisé pour poursuivre les lièvres, les renards…et parfois même les loups.
Quelques repères historiques :
- Race développée dès le 16ᵉ siècle
- Très appréciée par la noblesse russe
- Utilisé lors des grandes chasses royales
- Importé en Europe au 19ᵉ siècle
- Symbole d’élégance et de prestige
Ce passé explique sa vitesse, sa finesse et son instinct de poursuite très développé.
Sa morphologie
Le Barzoï est un lévrier de grande taille qui est très élancé avec une apparence noble.
Ses caractéristiques physiques :
- Taille : 68 à 85 cm
- Poids : 25 à 40 kg
- Corps fin et musclé, typique des lévriers
- Poil long et ondulé, souvent soyeux
- Tête longue, yeux foncés et expressifs
- Silhouette aérienne et gracieuse
En courant, il peut atteindre les 60km/h, ce qu’il en fait, par conséquent, l’un des chien les plus rapides au monde.
Le caractère du Barzoï
Le chien est réputé pour avoir un tempérament calme, discret et très sensible. En effet, derrière son allure élégante se cache un chien doux et délicat, qui apprécie la tranquillité et le calme avec beaucoup de douceur.
A la maison, le Barzoï est très silencieux, il n’aboie que rarement. Concernant son éducation, il faut de la patiente : intelligent mais indépendant, il n’aime pas les méthodes autoritaires et à besoin d’un maître respectueux, patient et attentif.
Si vous chercher un chien paisible, élégant et sensible, alors il est fait pour vous !
Son activité physique : 
Le Barzoï n’est pas un grand endurant mais, en revanche, il a besoin de :
- 1 grande sortie par jour
- Moments pour courir en sécurité
- Jeux de poursuite, zones dégagées
En d’autres termes, ce n’est pas un sportif constant, mais plutôt un sprinter. Il adore accélérer sur de courtes distance, puis se montre très calme le reste du temps
L’alimentation du Barzoï
Comme beaucoup de chiens de grande taille et à la poitrine profonde, le Barzoï peut être prédisposé aux torsions d’estomac. Une alimentation adaptée et une routine bien organisée sont donc essentielles pour préserver sa santé.
Une nourriture premium permet de lui apporter des :
- protéines de haute qualité,
- lipides essentiels pour l’énergie,
- fibres digestibles,
- vitamines et minéraux adaptés aux lévriers,
- une meilleure santé digestive et un poil soyeux.
Une bonne alimentation contribue directement à son bien-être, ses performances physiques et à la prévention de certains problèmes de santé.
Sa santé
Comme toute les races grande de chien il faut prendre quelques prédispositions qu’il est important de connaître pour mieux le protéger.
Voici les points à surveiller :
- Dysplasie de la hanche
Même si cette affection est plus fréquente chez les chiens lourds, elle peut toucher le Barzoï. La dysplasie entraîne une mauvaise formation de l’articulation de la hanche, provoquant douleur, boiterie ou gêne à l’effort.
➡️ Un dépistage précoce et un maintien du poids optimal sont essentiels.
- Maladies cardiaques
Certaines pathologies cardiaques, comme l’insuffisance cardiaque ou la cardiomyopathie, peuvent être observées chez cette race. Les symptômes peuvent être discrets : fatigue inhabituelle, toux légère, essoufflement.
➡️ Un bilan cardiaque régulier permet de détecter rapidement tout problème.
- Problèmes oculaires
Le Barzoï peut être sujet à certaines affections oculaires héréditaires, comme l’atrophie progressive de la rétine ou les anomalies de la cornée.
➡️ Des contrôles ophtalmologiques réguliers sont recommandés, surtout en reproduction.
Pour conclure, le Barzoï est un chien noble, calme, sensible et très rapide. Ainsi, malgré son passé de chasseur, il sait aujourd’hui très bien s’adapter à la vie de famille, à condition, bien sûr, de lui offrir de longues balades et un environnement respectueux de sa nature.